Romance

Seuls au monde

Je dois tout de même avouer que j’ai eu un peu peur de lire une énième romance clichée du patron arrogant et égocentrique qui tombe sous le charme de son ennuyeuse et terne assistante. Hors, ici, nous avons une intrigue, certes aux allures de déjà lues, mais qui détonne de ce que l’on a l’habitude de lire. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que l’auteure a su attirer l’attention en gérant sa trame différemment.


Seuls au monde, de Caroline Mongas
Harlequin | Avril 2018
304 pages

Ils ne se supportent pas mais vont devoir cohabiter sur une île déserte paradisiaque.

Pour Déborah, Daniel Saint-Ferrant, le prestigieux patron qu’elle assiste fidèlement depuis plus de six ans, est un playboy égocentrique, irrespectueux et capricieux.
Pour Daniel, Déborah Evreux est une assistante efficace et irremplaçable… mais parfaitement ennuyeuse, coincée et tout sauf attirante.
Lorsqu’ils prennent conscience qu’ils sont les deux survivants du crash de leur jet privé, le soulagement de ne pas être seul sur cette île au décor paradisiaque se mêle à l’appréhension face à la perspective d’une cohabitation forcée. Car, en dehors du contexte purement professionnel, ils ne se supportent pas, c’est un fait. Mais il se pourrait bien que le soleil tropical leur permette de se voir l’un et l’autre sous un tout autre jour… 


Le rythme est bon puisque les pages se tournent d’elles-mêmes sans que je ne me rende compte. Bien que je sache d’avance comment l’histoire va se terminer, j’ai tout de même apprécié ma lecture. Même si elle reste dans les clichés, elle casse les codes et donne une nouvelle tournure à ce genre. Il y a de la romance, certes, c’est même la trame principale, mais l’humour présent fait du bien et donne un ton léger à cette aventure.

Déborah est une véritable accro au travail, très efficace, elle n’a pas de vie privée et consacre sa vie à l’entreprise de Daniel Saint-Ferrant, le play boy égocentrique par excellence. J’ai aimé cette lecture même si le scénario de base est déjà traité : la secrétaire et son patron qui finissent ensemble et que la fin est prévisible. Toutefois, Caroline Mongas nous offre des personnages attachants et hauts en couleur qu’on adore voir se disputer ; on passe un très bon moment en leur compagnie. Ils ne se laissent pas faire et se balancent pas mal de réparties. En somme, une bien jolie romance et une auteure à découvrir.


Note : 3 sur 5.

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