Historique

La goûteuse d’Hitler

Ayant lu plusieurs avis sur ce roman, j’ai voulu le découvrir afin de me faire ma propre opinion. Et étant intéressée par la Seconde Guerre Mondiale, l’intrigue de ce livre m’a de suite attirée. Pourtant, très vite je me suis traînée dans cette lecture.


La Goûteuse d’Hitler
Juin 2020 | Le livre de Poche
384 pages

1943. Reclus dans son quartier général en Prusse orientale, terrorisé à l’idée que l’on attente à sa vie, Hitler a fait recruter des goûteuses. Parmi elles, Rosa. Quand les S.S. lui ordonnent de porter une cuillerée à sa bouche, Rosa s’exécute, la peur au ventre : chaque bouchée est peut-être la dernière. Mais elle doit affronter une autre guerre entre les murs de ce réfectoire : considérée comme « l’étrangère », Rosa, qui vient de Berlin, est en butte à l’hostilité de ses compagnes, dont Elfriede, personnalité aussi charismatique qu’autoritaire. Pourtant, la réalité est la même pour toutes : consentir à leur rôle, c’est à la fois vouloir survivre et accepter l’idée de mourir.


Le rythme est très lent, la situation n’est pas rattachée à la réalité historique. A partir de quand, à la suite de quoi, Hitler a eu recours à des goûteuses ? Pourquoi des allemandes ? Comment sont-elles choisies ? Par qui ? Sur quels critères ? En lisant ce roman, je m’attendais à lire pas mal d’anecdotes historiques sur le « métier » de goûteuse, sur Hitler, sur la vie des Allemands pendant la guerre… Or, il n’en ait rien. Les goûteuses ne sont au courant de rien, et par conséquent nous non plus.

C’est surtout les états d’âmes et la vie amoureuse de l’héroïne, Rosa, et ses relations avec les autres. Et malheureusement, j’avoue que cela ne m’a pas du tout intéressée. focalisé sur elle, ce qu’il se passe dans sa tête et les cuisines mais tout cela dans une narration désordonnée avec peu de dialogues. Du fait que l’histoire part parfois dans tous les sens, je n’ai pas vraiment mémorisé qui étaient les différents personnages. Je n’ai pas réussi à m’attacher à ces femmes, ni même à éprouver de l’empathie. Et je n’ai pas ressentie de tension, ni l’angoisse qu’elles devaient vivre.

Le roman n’est au final qu’une histoire avec une trame amoureuse, bien que le personnage à mon sens est un pervers narcissique, méchant et destructeur.. Je suis assez déçue car le sujet est extrêmement grave et sérieux et cela n’a rien à voir avec du sentimental ou de l’amour.

Aussi à la fin du roman, j’ai appris que l’auteure s’est inspirée de Margot Wölk, la dernière goûteuse d’Hitler. Cependant, celle-ci est décédée quelques semaines avant que Rosela Postorino décide de la contacter. Il est vraiment dommage que cela ne soit qu’une inspiration et non une réalité historique un peu plus romancée. Je pensais qu’elles avaient construit ce livre ensemble. Ce témoignage écrit m’aurait bien plus passionnée.


Note : 2.5 sur 5.

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