A la lumière du petit matin

Encore un agréable moment de passé grâce à la plume d’Agnès Martin-Lugand, qui cette fois-ci nous plonge dans l’univers de la danse. On retrouve le style simple mais efficace de l’auteure qui en fait toute son authenticité.

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∇ À l’approche de la quarantaine, Hortense se partage entre son métier de professeur de danse et sa liaison avec un homme marié. Elle se dit heureuse, pourtant elle devient spectatrice de sa vie et est peu à peu gagnée par un indicible vague à l’âme qu’elle refuse d’affronter. Jusqu’au jour où le destin la fait trébucher… Mais ce coup du sort n’est-il pas l’occasion de raviver la flamme intérieure qu’elle avait laissée s’éteindre ? ∇ 

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Une fois encore, on va suivre une femme qui s’enfuit et part à la recherche de soi. Un beau retour aux sources, avec en toile de fond le deuil, thème très souvent abordé dans ses livres. Il s’agit ici de la vie d’Hortense, professeur de danse de quarante ans, sans enfants, maîtresse d’un homme marié, qui réalise un beau jour qu’elle est en train de passer à côté de sa vie. Il a suffi d’une chute pour déclencher cette prise de conscience et lui ouvrir les yeux. Elle remet donc en cause ses habitudes et son mode de vie. A travers cette histoire d’espoir et de reconstruction, l’auteure dresse un portrait d’une femme moderne et indépendante, tantôt fragile et tantôt forte.

« – J’ai peur Hortense, peur de ce qui nous tombe dessus.
– Moi aussi, mais je crois que j’ai encore plus peur de passer à côté. »

L’écriture est simple, fluide et permet de passer un petit moment reposant. Certes, le roman est prévisible, surtout lorsqu’on connait l’auteure, mais les descriptions des émotions sont réelles et prenantes, ce qui rend les personnages très attachants.

Cette histoire nous amène à faire une introspection : agissons-nous en fonction de ce que nous sommes et de nos envies ou de ce que les gens attendent de nous ?

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