Saga Familiale

Les sept sœurs, T3 : La sœur de l’ombre

Après la sculpture et la musique place à un nouvel art : la littérature. Dans ce troisième tome de la saga, c’est Star qui est à l’honneur. Présentée dans les deux précédents volets comme l’ombre de sa sœur CeCe, Star se rend compte, après le décès de Pa Salt, qu’elle ne se reconnaît pas dans les décisions de sa sœur. L’indice laissé par son père lui offre alors l’opportunité de découvrir ses racines et de se libérer.


Les sept sœurs T3 : La sœur de l’ombre
Le livre de poche | Juin 2020
755 pages

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Star d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. Pour héritage, elles reçoivent chacune un indice qui leur permettra peut-être de percer le mystère de leurs origines.
Mais Star, la plus énigmatique, hésite à sortir du cocon qu’elle s’est créé avec sa sœur CeCe. Désespérée, elle décide pourtant de suivre le premier indice, qui l’entraîne dans une librairie de livres anciens à Londres et sur la piste d’une certaine Flora MacNichol, une femme indépendante et entêtée qui a connu Beatrix Potter.


J’avais hâte de connaître la personnalité de Star, si effacée dans les premiers livres. J’étais intriguée de découvrir sa vie, son état d’esprit, son passé. Puis de rencontrer cette famille un peu folle mais pleine d’amour et de douceur. Cela a été un véritable plaisir de suivre notre héroïne et de découvrir son histoire en remontant jusqu’à Flora, par qui tout a commencé. Cette dernière est une femme forte qui ne se laisse pas abattre. Elle est animée d’une volonté et d’une moralité à toute épreuve. Les sacrifices auxquels elle fait face pour le bien de tous, et surtout de sa sœur, sont impressionnants. On chemine tout le long de ce livre dans la trace de deux femmes en quête de leur individualité et de leur liberté. 

« Je regardais le fleuve par la fenêtre. Il avançait irrésistiblement, libre. Et je sentis le barrage dont j’avais protégé mon cœur commencer à se fissurer. Je tournai de nouveau les yeux vers lui et sentis l’amour ruisseler. J’espérais qu’un jour, ces ruisseaux se transformeraient en torrents. »

Lucinda Riley a une facilité pour nous lier rapidement avec ses personnages, ainsi que pour instaurer un suspens en répandant quelques petits indices par ci par là. Même si le mystère plane toujours, on se dit que, peut-être, dans le tome suivant, on en saura plus… Je me réjouis de lire l’histoire de CeCe, sachant que son personnage ne m’a inspiré que des sentiments antipathiques jusqu’à présent. 

« Un être humain sans amour est comme un bouton de rose sans eau. Il survivra un temps mais ne s’épanouira jamais. »

Note : 4.5 sur 5.

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