Contemporain

La valse lente des tortues

J’avais apprécié le 1er tome « Les yeux jaunes des crocodiles », une histoire avec des personnages attachants bien qu’un peu incohérents et caricaturaux. J’étais contente de les retrouver dans ce second volet, notamment au début où on reprend là où l’histoire s’est arrêtée.


La valse lente des tortues de Katherine Pancol
Le livre de Poche | Juin 2009
750 pages

 ∇ Qu’un crocodile aux yeux jaunes ait ou non dévoré son mari Antoine, disparu au Kenya, Joséphine s’en moque désormais.
Elle a quitté Courbevoie pour un immeuble huppé de Passy, grâce à l’argent de son best-seller, celui que sa sœur Iris avait tenté de s’attribuer, payant cruellement son imposture dans une clinique pour dépressifs.
Libre, toujours timide et insatisfaite, attentive cependant à la comédie cocasse, étrange et parfois hostile que lui offrent ses nouveaux voisins, Joséphine semble à la recherche de ce grand amour qui ne vient pas.
Elle veille sur sa fille Zoé, adolescente attachante et tourmentée et observe les succès de son ambitieuse aînée Hortense, qui se lance à Londres dans une carrière de styliste à la mode.
Joséphine ignore tout de la violence du monde, jusqu’au jour où une série de meurtres vient détruire la sérénité bourgeoise de son quartier. Elle-même, prise pour une autre sans doute, échappe de peu à une agression.
La présence de Philippe, son beau-frère, qui l’aime et la désire, peut lui faire oublier ces horreurs. Impossible d’oublier ce baiser, le soir du réveillon de Noël, qui l’a chavirée.
Le bonheur est en vue, à condition d’éliminer l’inquiétant Lefloc-Pinel, son voisin d’immeuble, un élégant banquier dont le charme cache bien trop de turpitudes.
  


Cependant, grosse déception ! L’histoire part dans tous les sens et perd en crédibilité, tant elle est invraisemblable. Je suis déçue car je n’ai pas retrouvé la simplicité du tome un. Les personnages imparfaits, mais malgré tout humains cherchaient le bonheur, la réussite et l’amour. Ici, beaucoup de nouveaux personnages, qui ont peu d’importance, et qui sombrent totalement dans leur caricature.

L’écriture est toujours aussi simple cependant, j’ai eu beaucoup de mal avec le style et notamment la narration. On passe du « elle » ou « je » dans la même phrase. Cela nous a beaucoup choquées avec Ambre, et pour ma part empêchée de me plonger entièrement dans le récit.

« – C’est pour ça qu’il faut se parler. Toujours. Sinon on entasse les malentendus et on devient malentendants .On ne s’écoute plus. »

Le rocambolesque du premier volume devient trop lourd et poussé, ôtant toute l’authenticité. Le superficiel, les bizarreries non expliquées (on en parle de Junior ?!), m’ont vraiment dérangé. Cela n’avait ni queue ni tête, l’histoire est vachement lourde à digérer. A vrai dire, j’étais pressée de finir ce livre que j’ai trouvé relativement ennuyeux.

Je lirai peut-être « Les écureuils de central park sont tristes le lundi » par curiosité, mais là j’ai besoin de faire une pause.


Note : 2 sur 5.

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