Voilà, à force de voir cette couverture partout et de lire beaucoup de personnes vanter les mérites de cette saga, j’ai cédé. Et quoi de mieux qu’une lecture commune pour la découvrir (leslecturesdemissm ♡) ?! Adorant les sagas familiales, j’étais très curieuse et j’en ressors conquise.

Le Livre de Poche | Juin 2020
672 pages
∇ À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Maia d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. Pour héritage, elles reçoivent chacune un mystérieux indice qui leur permettra peut-être de percer le secret de leurs origines.
La piste de Maia la conduit au-delà des océans, dans un manoir en ruines sur les collines de Rio de Janeiro. C’est là que son histoire a commencé… Secrets enfouis et destins brisés : ce que Maia découvre va bouleverser sa vie. ∇
Agréable surprise pour ce premier tome qui allie fiction et faits historiques. On voyage entre Paris et Rio dans deux époques différentes qui se rejoignent et s’entremêlent. Je suis fan des récits où les vies passent du présent au passé et peignent la vie de deux héroïnes d’une même descendance. Maia est la première des sœurs, héroïne douce, déterminée et si gentille. Elle part à la découverte de ses origines, en reconstituant la généalogie de sa famille. Son histoire est touchante, j’ai aimé la suivre dans sa recherche d’identité, de ses racines. Cependant, j’admets avoir préféré les passages concernant ses aïeux. Je les ai trouvés plus captivants. Mais cela est surement dû au fait que l’on est peu en compagnie de Maia. Il m’a été difficile d’avoir de l’empathie et de m’attacher à elle.
« – Et, ne l’oublie jamais, il est important que l’homme soit plus amoureux de la femme que l’inverse.
– Pourquoi dis-tu cela, Mae ?
– Parce que, ma chérie, le cœur des femmes peut être inconstant et aimer plusieurs fois. Les hommes montrent moins leurs émotions, mais lorsqu’ils aiment, ils aiment en général pour toujours. »
Lucinda Riley s’aide de l’Histoire pour construire son récit, et cela est très bien ficelé et riches en détails. C’est vraiment plaisant à lire. Elle nous fait rencontrer Paul Landowski et Heitor Da Silva Costa, sculpteur et architecte du Christ Rédempteur. Elle façonne sa plume avec brio, nous décrivant à merveille les lieux et les personnages. Elle aborde des sujets très forts tels que les secrets de famille, l’abandon, l’adoption, la condition des femmes et leur émancipation. On ressent fortement les ambiances et les mentalités.
« Nos erreurs nous paraissent plus terribles que celles des autres, parce que nous ne pardonnons pas de les avoir commises. C’est ainsi que la culpabilité nous poursuit. Surtout si, comme vous, nous choisissons de ne pas en parler, de garder nos secrets bien enfouis. »
Concernant la fin, on ne comprend pas encore le lien avec la mythologie, les Pléiades, et surtout Pa Salt, cet homme mystérieux. J’ai le sentiment que nous en saurons plus dans les tomes suivants, si ce n’est pas dans le dernier où toutes nos interrogations trouveront des réponses. L’auteure a un vrai talent pour tenir en haleine. Elle promet avec ce tome, une saga qui s’annonce passionnante et riche en émotions. J’ai hâte de continuer mes lectures et de connaître les secrets de chacune des sœurs.